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En effet, comme l'affirme Julien Beda dans Belphégor : « La présente société française demande aux œuvres d'art qu'elles lui fassent éprouver des émotions et des sensations ; elle entend ne plus connaître par elle aucune espèce de plaisir intellectuel ».

 

Là se trouve résumée la tension entre la mémoire et son rapport à l'intellectuel. Laisser des traces, remonter la piste du passé, est-ce simplement ressentir ses souvenirs ?

 

Ou bien il y a-t-il un travail de réflexion à mettre en place ? Une personne qui se souvient, est-ce avant toute chose une personne qui réfléchit sur son passé, qui possède « an eye on an I » (Un « œil » sur un « Je »), un regard critique sur son passé et qui cherche une leçon à tirer ?

 

Ou bien est-ce plutôt une personne qui ressent et cherche à recréer, peu importe la façon, une représentation de l'émotion du souvenir, ou, comme les neurosciences tendent à nommer ce phénomène : la création d'une « simulation perceptuelle » ?

 

Le Centre Hospitalier de Sambre-Avesnois continue de travailler sur ce thème de « traces » et a eu le plaisir d'accueillir Solene BOYRON